" Avec mes parents c'est la guerre!"
Les portent qui claquent, les cris, les disputes créenr un climat insupportable pour toute la famille. Pourquoi les relations entre les ados et leurs parents sont-elles si explosives? Est-ce normal? Y a-t-il des solutions?
Grandir, changer, entrer dans le monde des adultes c'est exaltant. Mais quitter le monde confortable et douillet de l'enfance, ce n'est pas si facile que ça! Le fait de dire non, de s'opposer à la volonté des parents sont des façons de prouver son indépendance et aussi de se donner du courage pour aller de l'avant.
La grande phase du "non, non et non"
Dékà vers 2-3 ans, les enfants traversent ce qu'on appelle la période du "non". Un "non" qui leur sert à dire qu'il ne sont plus des bébéq et à affirmer leur existence de petits enfants. Le "non" des ados permet à nouveau de franchir un cap. Il marque la fin d'un domination: tu ne veut plus être commendé, dirigé par tes parents pour enfin décider par toi-même. Et tu exprime haut et fort, pour mieux t'en convaincre... parfois sans nuance et de façon un peu systématique. "Tu m'as demandé quelque chose? Eh bien moi non". Forcement, cette attitude d'opposition provoque des conflits trés éprouvants pour les nerfs et parfoiçs aussi pour les oreilles... Cependant, en grandissant, on se rend compte qu'ils sont constructifs et nécessaires. Pour les ados, mais aussi pour les parents, parce que cela les aide à se détacher petit à petit de leur progéniture pour qu'ils puissentà leur tour, voler de leurs propres ailes.
"Avec ma mère, on se dispute sans arrêt. Elle n'arrête pas de me donner des ordres comme si j'avais 5 ans. Va te coiffer, range ta chambre, ne t'habille pas comme ça. c'est insupportable! Du coup, je suis de plus en plus odieuse avec elle" Elodie 12 ans. Elodie rêve de faire comprendre à sa mère qu'elle est grande et n'a plus d'ordres à recevoir. Et probablement met-elle une petite touche de provocation dans sa façon de se coiffer, de s'habiller, histoire de susciter la réproation. Cela fait partie du jeu. En se conffarntant à sa mére, elle précise ses désirs, s'affirme. Donc, c'est pour ne pas gâcher les relations en les transformant en pugilat permanent, il faut aussi savoir joue de temps en temps la carte de la détente. Par exemple en proposant de rendre service, gratuitement, juste pour faire plaisir.
" Jamais contente" : le reproche suprême!"
Si les fous rires sont communicatifs, la mauvaise fumeur aussi! Et la mine de six pieds de long que tu affiches finit pour agacer sérieusement tes parents. " Pourquoi tu fais cette tête-là?", "Tu ne peux pas faire un sourire pour une fois de temps en temps?", "Qu'est ce qui ne vas pas encore?"... Tu connais par coeur ce genre de phrase, non? Le probléme, c'est que les parents interprétent l'insatisfaction des ados comme un reproche à leur égard. Alors forcément, l'atmosphére devient tendue! Car le message sous-entendu, c'est "avec tout ce qu'on a fait pour toi, tu pourrais au moins être contente". En réalité, la mauvaise humeur des ados n'est pas dirigée contre les parents mais contre eux-mêmes. Ils expriment leur mal-être à travers leurs comportement: en se traînant devant la télé, en soupirant, en ne décrochant pas un mot... Les parents, eux, le vivent comme une injusticeet en souffrent. Cette incompréhension réciproque et presque toujours la source de disputes qui polluent la communication familiale.
"Mon pére me cherche. A tous les repas, il me provoque en me disant que je tiens des propos idiots, que je suis nulle, que je ne travail pas assez, etc. Il me rabaisse tout le temps. J'essaie de me contrôler mais c'est plus fort que moi, je lui réponds, et chaque fois on se dispute à nouveau. Je n'en peut plus." Sarah, 15 ans
Il ne faut pas demander aux péresde comprendre leur fille ados. Ils sont incapable de se mettre à leur place! C'est trop loin d'eux... Ce que le pére de Sarahexprime, c'est du désarroi face à l'attitude de sa fille qui lui échappe. Et Sarah, de son côté, souffre sûrement de décevoir son père. Alors pour éviter que les relations ne soient trop tendues, il faut apprendre à y mettre un peu du sien. En surveillant la façon dont on parle, la maniére de se tenir, en évitant de choquer pour le plaisir. Avec un minimum d'efforts, les relations se détendent. Après tout, un repas, ce n'est jamais qu'une demi-heure à passer ensemble!
Les spécialités du ton qui monte"
Les ados ont beaucoup de mal à garder leur calme, à modérer leurs propos face à leur parents. Il suffit d'un rien pour déclencher des réactions d'énervement. Une journée qui s'est mal passée au collége, une engueulade d'un prof ou avec une copine, et les nerfs sont a vif. A peine le seuil à la maison franchi, la moindre réflexion est la goutte qui fait déborder le vase. Et l'escalade est trés rapide. Les cris, les claquement de portes, parfois des pleurs... et l'agressiviré se décharge. Certes, ça fait du bien de pouvoir se défouler. Le problémé, c'est que les ados voudraient que leurs parents garde leur calme. Or, ce n'est pas toujours possible§ Eux aussi ont accumulé la fatigue de la journée, donc il ont des raisons de s'énerver à leur tour. Et l'orage est parfois violent. Le côté positif de l'histoire: voir leurs parents dépasser les bornes et péter les plombs déculpabilise les ados. En bref, la colére est légitime à tous âges, mais à condition qu'elle ne dépasse pas certaines limites.
Spectateur et non acteur des disputes...
Parfais on vit dans une atmosphére irrespirable sans être responsable. C'est le cas quand on a des fréres et des soeurs qui se disputent entre eux, qui parfois en viennent aux mains ou s'affrontent constamment avec les parents. On subit les cris, les disputes sans pouvoir intervenir. Être témoin est parfois plus inconfortable qu'être acteur. Parce qu'on s'inquiéte sans comprendre vraiment la raison des conflits. Surtout lorsqu'il y a un décalage d'âge important.
" Entre mon frére aîné et mes parents, c'est l'horreur. Ils ne cessent de se disputer violemment. Je suis morte de peur à chaque fois et je ne sais pas quoi faire" Flora, 14 ans.
Effectivement, il n' y a rein à faire. On ne peut pas résoudre des conflits des autres à leur place. mais quand on vit une situastion semblable, il faut pouvoir en parler. Aux parents, en priorité, en choisiisant un moment calme inssupportable et qu'il faut que ça s'arrête. Mais, s'ils n'arrivent pas à mettre un frein à ces altercations, le mieux est de partie chez une copines si toutefois c'est possible.
"Des solutions pour renouier le dialogue..."
" Jaimerais réussir à communiquer avec mes parents sans qu'il s'énervent mais c'et pas possible. Ils me disent que je leur parle malet que, de leur temps, ils ne se serainet pas adréssés comme ça à leur parents. Finalement on s'negueule mais on n'arrive jamais à échanger vraiment" Alice, 14 ans.
Il est trés difficile d'exprimer avec des mots des sentiemnts un peu flous voire compliqués. Or, quand on est ados, on ne voit pas clair en soi-même. Alors, quand le message ne passe pas d'emblée, tu t'emballe, tu t'énerve et le dialogue est terminé. Il ne faut pas baisser les bras pourtant. Plusieurs tactiques sont possible; écrire ce que rtu ressens, t'entraîner calmement avec une copines, voite t'enregistrer sur un magnéto. Cela aide à rester serein et à trouver les mots qui conviennent. L'essentiel est de ne jamais t'enfermer dans le silence quand tu as quelque chose d'important à dire. Et puis, ne prends pas trop au séieux les " à mon époque, on ne parlait pas comme ça". Les conflits entre génération existent depuis la nuit des temps! en réalité, tes parents jalousent un peu ta liberté d'expression qu'ils n'avaient pas, eux, au même âge...
Dans les cas extrêmes, si les disputes sont trop fréquentes, trop violentes, n'hésite pas à en parler à un médecin, en présence ou non d'un parent, pour qu'ils t'aident à trouver une solution afin que la vie reprene un cours normal.
Extrait d'un magazine " Lolie"
datant du mois d'Octobbre
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